Les rhumatismes, l’arthrite ou autre arthrose ne sont pas que des maladies de vieux ! J’entends souvent dire “oh ben moi j’ai 30 ans, je n’en suis pas là”. Il ne faut pas attendre d’avoir 100 ans pour souffrir du dos, des genoux, poignets ou chevilles ! Certains peuvent souffrir de problèmes articulaires depuis leur plus jeune âge, d’autres ont eu des accidents ou opérations qui ont entraîné des douleurs qui les empêchent de fonctionner, il n’y a pas d’âge pour avoir mal !
Mais il y a des solutions !
Je suis née avec des rhumatismes juvéniles, c’est-à-dire, que je souffrais déjà de rhumatismes douloureux dès mon plus jeune âge.
Aussi loin que je me souvienne, j’ai des souvenirs de douleurs insupportables aux poignets (je ne pouvais même pas ouvrir les portes aux poignées rondes et encore moins faire des pompes), aux chevilles (bonjour les attelles depuis des années) ou autres douleurs au bas du dos (j’ai le sacrum soudé aux lombaires 4 et 5).
Maintenant, je ne souffre presque plus. C’est un miracle mais un miracle contrôlé et provoqué par les bons choix.
Vous me posez souvent des questions, notamment suite à mon retour d’expédition sur l’Elbrus : « mais comment fais-tu » me demandez-vous.
Alors, j’ai décidé de partager avec vous tout ce que j’ai testé et validé ou pas. Parce que j’en ai essayé des techniques et potions magiques, du rebouteux improbable, des manipulations par des chiropracteurs ou des ostéopathes, des attelles diverses et variées, des cataplasmes d’argile, des huiles essentielles, de la chirurgie lourde, des traitements par le chaud ou par le froid, de la sound therapy, de la méditation, etc….
ATTENTION, CE QUI MARCHE POUR MOI NE MARCHERA PAS FORCEMENT POUR VOUS et il faut vraiment prendre le temps de bien tout faire et de laisser le temps au temps, aucune de mes expériences n’a entraîné un miracle du jour au lendemain et bien sûr, il faut toujours consulter son médecin traitant. Je ne suis pas médecin, je ne fais que partager mes expériences.
-1- Alimentation anti-inflammatoire
Le sucre, sous toutes ses formes, contribue au phénomène inflammatoire souvent lié aux problèmes articulaires.
La première étape consiste donc à éliminer le sucre ajouté : le sucre blanc, les gâteaux (et oui cela couvre aussi le croissant du matin), les cookies, les bonbons et autres boissons sucrées comme les jus de fruits, sodas, l’alcool ou boissons de l’effort.
Vous devriez déjà ressentir un début de progrès.
Deuxième étape, réduire les aliments à fort impact glycémique : pain blanc, pâtes blanches, riz, plats préparés qui contiennent des sucres cachés.
Vos progrès se font encore plus sentir.
Enfin, supprimer les aliments reconnus comme étant inflammatoires (attention, quand je dis reconnus, je ne parle pas de reconnaissance d’état car les lobbies de l’agro-alimentaire sont très puissants !). Je parle donc des produits laitiers de vaches jeunes (le parmesan sera accepté mais pas le camembert) car plus le produit est affiné et vieux et moins on y trouve de lactose, le céleri en branche (étonnant mais la teneur en moisissure du céleri en branche est impressionnante), les champignons, la levure.
On évite aussi les sauces riches, et au maximum les produits transformés.
Si vous êtes bootcampeuse, vous aurez reconnu ma fameuse phase Booster dont vous me dites du plus grand bien quant à la gestion de vos douleurs.
Perso : Je suis ma phase Booster 75% du temps (phase de mon programme de coaching minceur & bien-être LeBootCamp, votre premier mois de coaching gratuit avec le code CORPSPARFAIT)
-2- Traitements infra-rouges
J’ai découvert les caissons infra-rouges (aussi appelé en France, sauna japonais) il y a quelques années dans un environnement hospitalier. Ici, aux USA, certains services de rhumatologies proposent des séances de traitement par infra-rouges : des petits caissons pour les mains ou les pieds sont mis à la disposition des personnes souffrant de pathologies articulaires. Les résultats sont impressionnants en terme de gestion de la douleur. J’ai donc un jour investi dans un caisson personnel et fais des séances de manières très régulières.
Comment ça marche ?
Dans un sauna infrarouge, le corps est réchauffé directement par la chaleur des rayonnements sans augmenter la température ambiante. Traversant le derme jusqu’à 4 mm de profondeur, le réchauffement se produit au coeur du tissu musculaire provoquant ainsi une sudation importante, jusqu’à trois fois supérieure aux saunas traditionnels.
La force du sauna infrarouge est le rayonnement invisible qui permet une résonance du tissu musculaire, augmente les fonctions cellulaires, augmentant la circulation sanguine et améliorant le système cardiovasculaire et le système immunitaire. Il réduit aussi les spasmes musculaires souvent une conséquence de nos douleurs articulaires.
Sa température se maintient généralement entre 50°C et 60°C, contrairement aux saunas conventionnels à vapeur dont les pointes de chaleur peuvent atteindre les 105°C. Les effets sur la santé de ce puissant outil de désintoxication du corps dépassent largement le simple soulagement du stress, de la fatigue, des douleurs chroniques, de l’arthrite, des raideurs musculaires et des problèmes respiratoires.
Les études en double-aveugle sont quasiment impossibles à réaliser avec un sauna infrarouge, mais de manière empirique 100% des personnes qui le testent pour leurs douleurs articulaires sont impressionnées par le résultat.
La petite anecdote est que mon chien, Nestlé, adore se mettre dans le caisson bien chaud. Du haut de ses 14 ans, je suis sûre que ses articulations se sentent mieux après ce passage au « four ».
Effet secondaire non négligeable : nous brûlons environ 300 calories par 30 minutes passées dans le caisson et la transpiration occasionnée par le traitement permet d’éliminer plus de toxines. De plus, si vous en profitez pour fermer les yeux, poser votre téléphone ou ipad et méditer, vous faites 3 traitements en un !
Perso : je fais 4 séances corps complet par semaine
-3- Cryothérapie
Vous m’avez vue sur instagram en tenue amusante à chaque fois que je vais faire une séance de cryo ! J’ai découvert cette pratique il y a 5 ans et depuis j’ai beaucoup lu sur le sujet. Pour faire court : la cryothérapie est utilisée depuis de très nombreuses années pour aider les athlètes à réduire les inflammations post-entraînement intense : du bain d’eau glaciale (oui, une baignoire emplie d’eau et de glaçons) à l’approche plus moderne du caisson, l’idée est la même.
Au-delà de la réduction des inflammations, la cryothérapie entraîne une augmentation de la production d’endorphine, donc coup de fouet bonne humeur garanti ! Et cerise on the gâteau, notre dépense énergétique après 3 min de grand froid (-120 degrés Celsius) augmente de 400 calories sur les 12 heures suivant la séance. Plus d’infos sur mon article détaillé : J’ai testé la cryothérapie
Perso : je fais une séance corps complet par semaine
-4- Yoga
Le yoga doux et autres disciplines impliquent des étirements en douceur de nos muscles, ligaments et tendons et donc une amélioration de notre niveau de souplesse, ce qui ne peut nous faire que du bien J’aime dire que nos articulations ne s’usent que si on ne s’en sert pas ! De plus, les mouvements doux d’étirement entraîne une lubrification des articulations, ce qui rend les mouvements moins laborieux et réduit le niveau de douleur de manière significative.
Je conseille les yogas non violents et lents pour ne pas mettre nos articulations à mal. Prenez un cours privé en tout début de pratique afin d’apprendre à bien vous positionner. Ensuite, il est important de mettre en place une pratique régulière d’assouplissement pour obtenir d’excellents résultats.
Perso : je fais 1h par jour (le soir, avant de me coucher). J’enchaîne des étirements au sol en regardant ma série préférée
-5- Renforcement musculaire
Une squelette “tenu” est un squelette en bonne santé qui s’appuie moins sur les articulations et plus sur les muscles pour ses fonctions quotidiennes.
Très souvent, en tonifiant les quadriceps, les douleurs aux genoux vont réduire, en tonifiant la sangle abdominale, le mal du bas du dos va devenir moins présent, et en renforçant les petits muscles qui tiennent nos chevilles et poignets, nous pouvons fonctionner sans mal articulaire handicapant. C’est paradoxal parce que pendant des décennies, le conseil médical était de ne pas forcer et de se reposer. Mais les études sont imparables : bouger et se tonifier aide à réduire les douleurs liées aux problèmes articulaires classiques : arthrose, rhumatismes, etc…
Perso : je suis mes propres programmes LeBodyChallenge, Corps Parfait, Ventre Plat
-6- Massage et auto-massage
Masser, allonger, détendre des muscles qui spasment peut aider à réduire de façon significative les douleurs type “mal de dos”.
Pour certaines douleurs (mes poignets par exemple), je pratique l’auto-massage avec des petites balles à picots. Depuis que j’ai démarré cette approche, je peux enfin faire des pompes sans m’effondrer de douleur dès le premier mouvement.
Perso : je me débrouille pour faire un bon massage par mois voire plus si j’y arrive mais surtout je fais des auto-massages avec des balles 5 minutes par jour (notamment au niveau des mains et des cuisses)
-7- Ostéopathie
Aux USA, l’ostéopathie n’est pas aussi courante qu’en France. Ici, c’est le royaume des chiropracteurs. J’aime à dire qu’il s’agit d’une question de préférence : le premier est dans la douceur et le respect du squelette, le deuxième est dans le contrôle et la remise en place (souvent en force).
Après avoir essayé les deux approches, j’ai trouvé que pour mon dos soudé et mes articulations souffreteuses, mon ostéopathe était ma partenaire idéale. Certes, les séances durent plus longtemps (1h contre 15 minutes chez le chiro) mais je sens que mon corps est plus respecté.
Perso : une séance par mois en entretien (je n’attends JAMAIS d’avoir mal pour y aller), plus si je fais des activités qui entraînent des chutes ou des chocs (chute libre en salle, acroyoga, montagne, etc…)
-8- Supplémentation
Attention, en France on aime vraiment publier articles après articles prouvant par A+B que les compléments alimentaires ne servent à rien ou bien on entend dire « si tu manges bien tu n’as pas besoin de suppléments ». Ne pas oublier que les lobbies pharma n’ont aucun intérêt à ce que les compléments très abordables nous fassent du bien, je ne pars pas dans une théorie du complot mais l’argent….ha l’appât du gain peut faire perdre la tête à plus d’un.
Il y a aussi beaucoup de poudres de perlimpinpin, de produits miracles ou autres gélules plaquées or qui ne font rien. J’ai tout essayé ou presque et suis donc très sceptique lorsque l’on me présente des produits révolutionnaires.
J’ai récemment découvert les oméga-3 à base de krill pour mes articulations (merci à Nadiège, une bootcampeuse basée en Norvège qui m’a mise en relation avec sa société et la société Oemine Nature qui vend ce supplément en France) et je suis au paradis. Cela fait maintenant 6 semaines que je n’ai pas eu mal une seule fois à mes chevilles si fragiles depuis mon plus jeune âge (1 opération lourde pour enlever un os en trop, et 12 fractures cumulées sur les deux chevilles, sans compter les foulures et entorses).
Et pourtant, pendant ces 6 semaines, je suis partie à l’assaut de l’Elbrus à 5642 m sur un terrain très accidenté, passée par une météo humide, etc… Je n’ai même pas porté mes attelles pour redescendre parmi les rochers, c’est dire ! ps : avec le code BOOT vous obtenez 33% de réduction sur ce supplément.
Je vais vous le dire tout net, au début je n’étais pas convaincue. J’ai lu et cherché et pas d’études qui prouvaient que ces omega-3 à base de kill pouvaient faire quelque chose pour moi. Et puis, j’ai décidé d’essayer pour me rendre compte. J’ai bien fait !
J’ajoute à ce supplément d’autres compléments qui ont fait leurs preuves sur moi : du collagène pur, de la vitamine C, du glucosamine, chondroitine et MSM.
Perso : Oemine Omega-3 Krill : 2 x 2 par jour, Vitamine C : 2 x 1 gr par jour, 20 gr de collagène bovin, 1.5 gr de glucosamine en 3 prise de 500 mg, 1.2gr de chondroitine et 1 gr de MSM par jour.
-9- Thérapie des sons
J’ai découvert cette technique à New York suite à la lecture d’un livre dédié à ce sujet. Attention, je n’ai trouvé aucune étude scientifique en double aveugle ou avec un protocole très sérieux sur cette thérapie de “sound tuning” qui peut paraître ésotérique de prime abord.
Néanmoins, je la partage avec vous parce qu’après avoir bien lu sur le sujet et surtout avoir testé sur moi-même, je suis satisfaite du résultat. D’ailleurs, je ne pars jamais sans mes “tuning forks“, même sur la montagne !
L’idée est que les vibrations causées par les tuning forks perturbent les influx nerveux et donc le signal de la douleur. Cela fait sens comme dirait ma grand-mère. Le coût des tuning forks est faible donc à vous de tester si cela marche pour votre corps. J’ai testé cette approche sur mon mari qui souffre du dos, sur mes chevilles, sur mon fils, mon père….et mon chien. Et à chaque fois, la douleur état atténuée.
Perso : une séance de tuning fork quand j’ai mal (10 minutes)
Voilà, j’espère que mes astuces vous aideront autant qu’elles m’on aidées ! N’hésitez pas à me faire part de vos expériences afin de contribuer votre contenu à notre communauté.
Valérie Orsoni
Votre Coach Bien-Être et Minceur LeBootCamp (code CORPSPARFAIT = votre premier mois de coaching gratuit !)
**Full disclaimer : Oemine est mon sponsor pour la montagne mais vous me connaissez, si ça ne marche pas je n’en parle pas !**