Il y a quelques semaines, je vous avais écrit cet article…..
Non, je ne parle pas de moment où, coincées dans un avion à 33 000 pieds, dans un sous-marin ou sur un bateau, la connexion est absente et que vous ne pouvez faire que contre mauvaise fortune bon cœur. Je parle de volontairement éteindre son téléphone 36 heures d’affilées, chez soi, quand d’une petite pression du pouce, il serait tellement plus facile de l’allumer.
Vendredi soir, histoire de démarrer le week-end sur une touché “Namaste”, pour finir une semaine qui avait été plutôt intense (du côté négatif de la Force), j’avais tout de même réussi à faire des surprises positives à des personnes qui ne s’y attendaient pas. J’adore faire des surprises !
J’éteignais donc vendredi soir mon ordinateur le cœur léger et l’esprit heureux. Quand patatras, le samedi matin, en vérifiant qu’il n’y avait pas d’urgences dramatiques (Barack Obama m’appelle, Bill Gates veut me voir ce soir, ou autre…) je découvre trois emails plutôt négatifs (et je pèse mes mots). Non seulement mes surprises sympas n’ont pas plu mais en fait les personnes s’attendaient à plus.
Wow… Je démarre mon week-end bien attristée et le moral en berne. Et là, je réalise que cela fait au moins 1 mois que je n’ai pas éteint mon téléphone pour une journée. Que cette déconnexion volontaire fait partie de la gestion de mon stress… Donc c’est décidé, ce soir, quand je rentre de soirée, j’éteindrai mon téléphone jusqu’à lundi matin, soit 36h.
Je vous raconte donc mes 36h déconnectée du monde…
Dimanche
7h – Je me réveille en pleine forme. C’est bien connu dormir avec un téléphone éteint améliore la qualité du sommeil. Je ne regarde ni Facebook, ni les Snapchat des copines, le twitter des 3000 personnes que je suis ou le feed instagram égocentrique de stars qui n’ont pas besoin de plus de « j’aime ». Je ne sais pas si ma dernière photo a plu. Rien…
Je mets une musique douce… J’allume de l’encens et fais de la méditation puis du stretching… dans le calme absolu.
Et je commence à avoir des idées. D’habitude, je prends mon téléphone et les notes dans mes « Notes » ou bien j’envoie un e-mail ou un message WhatsApp immédiatement. Pas là ! J’écris donc tout sur un bout de papier.
Je vais faire des courses en souriant aux gens, sans profiter du moment où je marche pour regarder mon écran afin de ne pas rater le dernier post Facebook de ma copine Miranda. Je passe à la caisse du magasin en parlant avec la caissière, pas en répondant à un message WhatsApp de maman d’amour.
Je vais chercher mon chien qui passait la nuit ailleurs en voiture, sans musique puisque-là encore tout est géré depuis mon téléphone. Calme absolu. Encore plus d’idées qui me passent par la tête, des choses à faire, des gens à contacter, etc.
Je rentre et j’ouvre un livre. Je finis la matinée en lisant sur du papier. Oui.
Après un repas sain, direction mon cahier de coloriage (J’adore ça même si je suis loin d’être Picasso). Pendant que je dessine, je me demande si demain je vais avoir des messages ou textos urgents, dramatiquement urgents… Je me rassure en me disant qu’en cas de gravité absolue, la police serait sur mon pas-de-porte.
Comme je pars en voyage dans quelques jours, direction le Nail Salon pour me faire poser du gel. Sauf que… pour y aller, je prends toujours mon vélo Ford (j’y suis abonnée). Mais pour sortir un vélo du rack, il faut un téléphone et une connexion. Pas moyen donc d’activer la chose en essayant de me connecter depuis une borne. C’est benêt ! Je paye donc $9,95 pour 24h d’utilisation pour un service auquel je suis déjà abonnée !
Une fois le vélo posé, je marche dans la rue sans sortir mon téléphone du sac à dos immédiatement le vélo posé (comme je le fais souvent). Le monde s’étant peut-être effondré pendant ces 35 minutes de trajet et je ne suis même pas au courant !
Je suis arrivée en avance. D’habitude, je lirais mes mails, écouterais mes messages ou autre. Pas là. J’en profite pour faire un sauna, prendre une douche hammam, me tartiner de crème. Le bonheur !
Et j’ai toujours une quantité d’idées qui me passent par la tête que je suis obligée d’aller à l’accueil demander un bout de papier pour les noter !
Pendant le soin des ongles, je n’ai pas le nez collé à mon téléphone comme mes voisines. Non ! Je parle à Tran qui s’occupe de moi et je feuillette le dernier magasine à potins. Je rentre en vélo puis là, ça se corse ! Mon portail ne s’ouvre qu’avec un téléphone. Pour rentrer chez moi je fais donc le pied de grue en attendant qu’une bonne âme passe par-là et puisse m’ouvrir l’entrée.
En rentrant, nous décidons d’aller au cinéma (voir un film dont je ne connais ni le titre ni l’histoire, on continue dans la surprise) et nous marchons (sans que nous regardions nos téléphones) et nous parlons. Vraiment. Pas juste des bouts de phrases. Non, des vraies analyses sur le monde et autre.
En rentrant de cette soirée en amoureux toujours déconnectée, je me jette sur Snapchat… non je plaisante ! Je me jette sur mon livre, puis après 40 pages, j’éteins. Les nouvelles importantes du monde me sont toujours inconnues : je ne sais toujours pas si Kim Jon Yu a attaqué Donald Trump, si les Kardashian ont acheté un nouveau pantalon en cuir bleu ou rouge, ou si Brigitte Macron fait la Une des journaux étrangers.
Bien évidemment, après une telle journée et avec un téléphone toujours éteint, la nuit se passe comme sur un nuage avec un gros dodo (chose rare pour une insomniaque comme moi).
Lundi matin
7h– Après mes étirements du matin et mon jus de citron, je n’ai pas envie d’allumer mon téléphone. À la place, j’ouvre mon ordinateur, je ferme tous les navigateurs et j’ouvre Word pour vous écrire cette petite histoire. Le tout sans illustrations, puisque sans téléphone pas de photos !
Vous aussi, ménagez-vous des plages entières de non connexion totale. Rien de tel pour un cerveau reposé, une créativité en hausse et de bonnes nuits sans interruption.
Je vous souhaite une excellente semaine !
Valérie Orsoni
Votre Coach Minceur & Bien-être LeBootCamp
PS : Maintenant, je vous laisse, j’ai du travail. Je dois agir sur les 28 lignes de ma Todo List du weekend !
1 commentaire
Inspirante cette déconnexion. J’y pense sérieusement et je remets toujours au lendemain. Ou alors je me dis que je le laisse allumer au cas ou mais que je ne le regarde pas (ca loupe à chaque fois…qu’est ce que c’est attirant ces petites choses là…). Depuis que j’ai instagram sur le téléphone, c’est la cata !
Marie du blog secrets de nutritionniste