Voyageuse aguerrie (pas moins de 9 voyages l’an passé !), l’on me pose souvent la question : “Toi qui est Basque, tu dois surfer depuis ton plus jeune âge, non ?” Et bien …. non ! Phobique de l’eau depuis mes 6 ans, je n’ai jamais testé le surf qui pourtant me fait de l’oeil depuis quelques années.
Après avoir testé la glisse d’hiver (le ski) pour la première fois à 29 ans et bien, pourquoi ne pas me laisser tenter par la glisse d’été ?
J’ai longtemps pensé que ce sport ne m’était pas accessible. Bien que je sache nager, être phobique de l’eau n’aide pas vraiment. Pour moi, démarrer le surf, c’était directement se lancer sur les grosses vagues. A ma grande surprise, ce que je pensais était faux.
Aujourd’hui en 2017, cette discipline s’est démocratisée. En effet, des milliers de personnes sillonnent nos vagues chaque année. Des écoles de surf poussent également comme des champignons. Alors pourquoi pas moi ? Après tout, les limites que l’on se fixe sont souvent celles que notre cerveau nous imposent. C’est donc décidé, cet été, je me jette à l’eau et je teste le surf.
Tout naturellement mon premier spot (lieu où l’on surf) sera une de nos plages de ma région natale, le Pays-Basque.
Je n’ai pas pris de cours de surf car mon chéri (surfeur depuis des années) s’est amusé a jouer les profs. Mais pour toutes celles qui souhaitent démarrer dans de bonnes conditions et avoir rapidement de bonnes sensations, je ne peux que vous encourager à en prendre. Retrouvez la liste des écoles de surf de la côte Basque ici.
Chaque jour, scrutant les conditions météorologiques (sens du vent, beau temps, mauvais temps, taille des vagues), les marées (haute mer, mer basse, coefficient) nous nous décidons un beau matin, que mon premier cours de surf serait ce jour-ci.
Arrivés à 7h30 du matin à la plage, c’est parti …. J’enfile ma combi, nous louons une planche de surf débutant …. il est temps de mettre un pied à l’eau pour enfin tester ce sport.
Il fait beau mais je n’ai pas très chaud (8h du matin dans l’eau). La pression monte, car les vagues me paraissent très grandes mais finalement la température de l’eau que nous pouvons ressentir à cette heure-ci est agréable. Et puis, je me sens rassurée de voir que je peux rester là où j’ai pied. Pendant presque une heure, j’apprends les bases pour rapidement m’amuser sur les vagues.
Ramer doucement puis de plus en plus vite, me stabiliser et faire un take off (passer de la position allongée à la position debout sur la planche). Je ne bois pas moins de 56 tasses pour mon premier jour …. hihi. Cependant, je suis conquise par ce nouveau sport.
Les premières sorties ne sont pas faciles. Voulant rapidement me mettre debout, j’en oublie vite la technique mais heureusement que mon prof garde l’oeil pour m’expliquer qu’il n’est pas utile de mettre la charue avant les boeufs. Je décide donc de privilégier la qualité à la quantité et m’efforce de m’appliquer à bien choisir mes vagues, à ramer de façon efficace (pas vite mais fort) et surtout à me stabiliser une fois la vague pris sans me lever.
Le temps n’a pas été de notre côté cet été mais les quelques sorties que nous avons faites m’ont donné envie de persévérer. Certes je ne me suis levée complètement qu’à 2 reprises sur ma planche mais voir le soleil se lever sur la plage, être l’une des premières à fouler le sable le matin, se baigner avant d’aller travailler, n’a pas de prix à côté de toutes les tasses que je vais encore boire … hihi.
Longtemps j’ai envié ces belles surfeuses aux cheveux blonds et au teint halé 6 mois sur 12 ! Et bien que je ne me considère pas comme une surfeuse ni une baby surfeuse, la mousseuse que je suis (je me surnomme ainsi car je ne prends que la mousse des vagues ;)) a dépassé ses limites, a partagé de bons moments avec les personnes qui m’ont accompagnée et surtout s’est rapidement ECLATEE.
Si vous aussi le surf vous tente, avec patience, persévérance, du bon matériel et quelques heures de cours pour apprendre LA technique, vous vous amuserez très vite, foi de mousseuse … hihi.
Elodie.Guerra
Coach nutrition LeBootCamp