Pour sa deuxième édition, organisée de main de maître par Monder Abdennadher, Olivier Moulierac et leur équipe, Le Napoleon Summit, une conférence de 3 jours dédiée à l’innovation s’est déroulée au Val d’Isère. Le thème ? Le temps.
Côté speakers, du beau monde en perspective avec Stéphane Richard, PDG d’Orange, comme parrain de cette édition, Hartmut Rosa, un philosophe extraordinaire, Justin Ferrell, directeur du département de Design à Stanford et d’autres personnalités tout aussi impressionnantes, comme Chantal de France ou Marie-Laure Sauty de Chalon, une femme qui œuvre pour les femmes via son site AuFeminin.com.
De nombreuses conférences, lunch & learn et workshops. Ce qui en ressort : c’est un énorme sentiment de vulnérabilité de la plupart de ces très grands entrepreneurs à qui le passage du temps fait peur. Nous sommes passés de la peur de la mort en 1850 où la durée de vie moyenne était très courte, et où une personne devait accomplir beaucoup en peu de temps pour laisser une trace, à une espérance de vie proche de 100 ans. Et où paradoxalement, l’homo entreprenarius a peur des jours qui passent et se rassure en avançant toujours plus vite, avec des statistiques qui tombent sans cesse et qui, telles un miroir dans un conte de fée, lui dit “tu es le meilleur, continue d’avancer plus vite et tu tiendras la distance”.
En plus de ces réussites qui sont incontestables et impressionnantes contre le temps qui passe, j’aurais bien aimé une présentation d’un/e entrepreneur/se qui aurait été à l’encontre de cette approche “timiste”. L’éloge du temps où on aurait dit non pas “pourquoi n’es tu pas allé plus vite ?” mais “pourquoi n’as-tu pas pris plus ton temps ?”.
En effet, à part Hartmut Rosa, -absolument impressionnant à tel point qu’aucune personne dans l’assistance n’a regardé son téléphone pendant tout son speech- Hartmut Rosa donc qui a offert une analyse très intéressante de la vélocité (vous courez plus vite mais vous restez sur place), tous les speakers ont balancé des “+56% en 3 jours, + 200% en un an”, etc.
C’est pour cela qu’ils devaient se détendre un peu d’où ma proposition aux organisateurs d’offrir 2 séances de yotaïkun pour aider les participants à se délier le corps dès le matin. Je souhaitais en effet contribuer à cet évènement extraordinaire en partageant mon temps.
Le soir du 2ème jour, je reçois un appel des organisateurs qui me disent que certaines participantes souhaitent me demander si je serai d’accord pour offrir une 3ème séance le jour du départ. Cela me fait bien plaisir que mon approche leur ai plu de la sorte alors je dis OUI car c’est toujours un beau moment que de partager son temps avec des belles âmes.
Au passage, une rencontre fort sympathique avec Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi, qui est sacrée Femme Innovante de l’année. Sacré bout de nana qui assure !
Côté food, pas toujours facile de manger 100% sain dans ces séminaires mais je dois avouer que les organisateurs nous ont bien chouchouée avec des plats légers, goûteux et légers dignes de LeBootCamp ! Bien sûr, le dernier jour, j’ai craqué sur les croissants de Chevallot, Meilleur Ouvrier de France qui a élu domicile au Val d’Isère !
Au final, 4 jours très intenses, une organisation au cordeau, un TGV privé et des rencontres fortes en émotions !
À l’année prochaine !
Valérie Orsoni
Votre Coach LeBootCamp
5 commentaires
un vrai titre a la James Bond!
Oui 🙂 🙂
Bonjour Valérie, qu’est ce que le yotaikun ? j
Bonjour Viviane, le Yotaïkun est un enchainement de mouvements fluides que j’ai créé, inspiré par certaines poses de yoga ashtanga et vinyasa, de taï-chi et de kundalini. L’objectif est de retrouver une souplesse souvent mise à mal par notre style de vie moderne, et de reconnecter son corps et son esprit =)
wow. Cela a l’air super.