Chaque lundi, de 15h à 17h, retrouvez moi aux côtés d’Isabelle Brès dans l’émission “Sud Radio c’est vous”. Elle avait invité deux experts français, Dr. Jacqueline Warnet et Dr. Louis Berthelot, qui ont écrit un livre ensemble : “les secrets de l’intestin, filtre de notre corps” aux Editions Albin Michel.
Cette semaine nous traitions d’un sujet qui me tient à cœur, sur lequel je me documente depuis de nombreuses années, et que j’aborde d’ailleurs dans ma méthode LeBootCamp : les intestins et leur impact sur notre santé.
10 choses à savoir pour un intestin heureux
1. Favoriser les fibres qui contiennent des prébiotiques. Ils représentent une source de nourriture pour les bonnes bactéries intestinales et favorisent ainsi leur développement. Cela permet donc de rééquilibrer la flore intestinale en favorisant la prolifération des bonnes bactéries au détriment des mauvaises bactéries. On les trouve : dans l’artichaut, l’asperge, la banane, la salade chicorée, l’oignon, l’endive, le topinambour, le poireau, les salsifis.
2. Consommer des probiotiques. Les probiotiques ne sont autres que des bactéries vivantes apportées par l’alimentation. Pas de panique, il n’est pas question ici de méchants microbes mais de « bonnes bactéries », qui, consommées en quantité suffisante, ont des effets bénéfiques sur la flore intestinale et notre santé. Ils réduisent, en se multipliant dans l’intestin, la population de bactéries pathogènes qui n’ont tout simplement plus de place pour se fixer. Oubliez les gélules ou les yaourts ! On les trouve : dans la choucroute, le kimchi coréen et tous les légumes lacto-fermentés, c’est-à-dire trempé dans de la saumure pendant plusieurs semaines jusqu’au développement d’une acidité (carotte, betterave ou céleri qu’on trouve en magasins bio). Contiennent également des probiotiques le pain au levain, les olives, le kéfir et le kombucha (boissons fermentées), les sauces soja naturellement fermentées…
3. Limiter voire stopper sa consommation de gluten (pour en savoir plus, lisez mon article ici )
4. Limiter sa consommation de viande, privilégiez les protéines végétales (soja, légumineuses, tofu, oléagineux), le poisson
5. Favoriser la méditation. Une récente étude de l’université d’ Harvard a démontré que la méditation influe de manière bénéfique sur la santé, aidant à restaurer l’homéostasie de l’organisme ainsi que les processus qui contrôlent la digestion.
6. Diminuer son stress. Le stress a un impact sur le tube digestif et le transit intestinal. Le système immunitaire est alors fragilisé et sera plus vulnérable face à la maladie. Tout ce qui peut permettre de réduire son stress est alors bénéfique : activité physique, réduire son rythme de vie.
7. Limiter voire stopper sa consommation de produits laitiers. Notamment ceux de vache (brebis et chèvre ou même les fromages au lait de vache bien secs, limités en lactose, sont ok).
8. Surveiller son apport en micronutriments. Des carences ou déficits en vitamines, minéraux, qui sont des catalyseurs ou cofacteurs d’enzymes digestives, peuvent entraîner un déséquilibre de l’écosystème intestinal. Donc on fait le plein de fruits et légumes frais et de céréales complètes.
9. Adopter un meilleur comportement à table : bien mastiquer, manger lentement, à table et dans le calme. Car en cas de mastication insuffisante, ou bien de sécrétions enzymatiques insuffisantes, des aliments partiellement digérés arrivent dans le colon et entraînent alors fermentation et putréfaction en excès.
10. Ne pas utiliser de façon abusive et exagérée médicaments et antibiotiques
Finalement, en suivant LeBootCamp nos intestins ne peuvent être qu’heureux 🙂
Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire !
Bonne journée,
Valérie Orsoni
Votre Coach Minceur et Bien-être
1 commentaire
Merci Valérie. Super de l’avoir consigné sur un post.