Ça y est ! Je suis partie vers la Russie et son Elbrus ! Vers la montagne dont je vous rabats les oreilles depuis des longs mois… Je ne vous répète pas tout ce que je vous ai écrit dans “Dois-je baisser les bras“, je continue sur l’aventure à proprement parler 😉
Déjà, avant que je n’oublie, hyper important : vous pouvez me suivre en direct (comme d’habitude) avec mon tracker GPS ici : https://share.garmin.com/ValerieOrsoni
Donc, je quitt San Francisco pour Paris puis Moscou, puis un vol de 2h30 heures vers le sud-est pour la charmante ville de Mineralnye Vody (Mineralnye vous vous doutez, et vody = eaux). Après 24h de voyage, une arrivée à minuit dans la ville des eaux minérales, je vais y retrouver ma super guide, Ksenia, une petite nana aux cheveux roses qui assure (elle a fait un 7134m, la semaine dernière avant d’enchaîner sur le Mont Blanc pour se reposer (!!) puis de me retrouver), avant d’avaler 50km de route pour arriver au pied de l’Elbrus dans la ville de Kislovodsk vers les 3h du matin (entre les 9 heures de décalage horaire, la nuit blanche en voiture, la quasi nuit blanche en avion, je pense que je vais être épuisée !).
Après un repos court mais bien mérité, nous ferons une vérification de l’équipement et de la nourriture. La liste d’équipement est longue (je vous ai déjà écrit un article sur le sujet : Mon Équipement Montagne Grand Froid) et je n’y ai rajouté qu’un nouveau sac de sommet comme on l’appelle : celui que l’on porte le dernier jour ou pour les marches d’acclimatation. Il doit être suffisamment grand pour avoir un blouson, de la nourriture ou autre mais pas trop gros non plus. Le mien était trop petit et me faisait mal avec ses sangles trop étroites, donc là j’ai investi mais suis restée super fidèle à la marque Osprey.
Côté entraînement, comme on ne part pas faire l’Elbrus en tongs, je n’ai pas lâché le programme spécifique de Uphill Athlete, Scott Johnston auquel j’ai ajouté deux sorties intenses d’entraînement, une hivernale dans la Sierra et une d’escalade à main nue il y a deux mois. Vous pouvez retrouver ces aventures sur mon blog.
Après les derniers achats et les ultimes vérifications, départ pour la base du côté nord de l’Elbrus, car je ne fais pas la face sud, trop bien équipée à mon goût avec ses refuges, ses snowcats qui te montent jusqu’à 3800 mètres et autre télésiège, ça n’est pas ça la montagne pour moi.
Voici la voie nord et les deux sommets possibles. Je tente le Elbrus West Summit mais selon les conditions, nous ferons le Elbrus East Summit. La montagne décidera pour nous.
Et à partir de là, ce sera l’aventure la plus totale. Tout dépendra de la météo, des conditions d’enneigement, des crevasses, et autres éléments imprévisibles en montagne. Je vous en dirai plus à mon retour ! Mais en gros, c’est : acclimatation, montée et descente avec du matériel pour installer les camps intermédiaires, redescente puis remontée. L’approche classique pour s’acclimater et moins souffrir de l’altitude. Le temps passe lentement en montagne, on peut donc le mettre à profit pour apprendre de nouvelles techniques, méditer, dessiner, écrire, lire, etc.
La météo étant très importante, il est critique de se connecter aux stations météo de chaque niveau. Pour ma part, voici mon site de choix : https://www.mountain-forecast.com
Les prévisions sont bien “fraîches” et de la neige nouvelle chaque jour est attendue à partir de 4000 m et des orages (j’ai une sainte horreur de ça) tous les soirs en-dessous. Pratique pour rester bien sec.
Côté communication : j’ai fait quelques années de russe au collège, j’ai tout oublié mais entre la mémoire qui a un sacré pouvoir de se rappeler à nous et Google Translate, on devrait s’en sortir.
Je voulais vous remercier de votre soutien de tous les instants, de votre confiance en moi aussi (on a beau être coach, le soutien des autres fait plaisir 🙂
Et surtout rendre hommage à mes supers sponsors qui me soutiennent dans cette aventure Elbrus
Womup : une boisson créé par une femme, mon amie Nathalie, pour les femmes et nos envies de gourmandises qui n’impactent pas notre ligne.
Je porterai fièrement ses couleurs sur le toit de l’Europe !
Hâte de vous en dire plus dès que la boisson sort sur le marché !
Entre temps, vous pouvez suivre cette belle aventure d’entrepreneur foodie sur son compte instagram @Drinkwomup.
Oemine Omega-3 Krill : grande fan de ces suppléments. Si jamais vous êtes activiste anti-pêche au krill, sachez que la société qui pêche le krill pour Oemine, travaille avec WWF (qui se sert même de leurs bâteaux pour ses travaux de recherche) et que Green Peace cautionne leur approche de la pêche.
Je me suis super bien renseignée avant de me “marier” avec eux. Je prends donc en cure de 5 jours : 2 x 2 gélules par jour (ça me fait un bien fou aux articulations !), puis 2 par jour pendant 1 mois. Arrêt 2 semaines puis je repars sur la même approche. Je vais vous écrire un article qui explique ce que les oméga-3 peuvent faire pour nous. Entre temps, j’ai négocié un code promo de 33% sur vos supplements Oemine, code = BOOT, valable sur le site oemine.fr jusqu’au 30 septembre 2018.
Clarins : qui me fournit en Serum 38 pour protéger ma peau avant, pendant et après l’exposition au soleil en haute altitude (bon ok, et aussi à San Francisco !).
Grande fan de ces produits qui sont vraiment très bien faits.
Le saviez-vous ? Vous pouvez rapporter vos emballages vides dans les boutiques Clarins par recyclage et petits cadeaux pour vous remercier.
Voilà, zou, je file !
A tout vite !
Valérie Orsoni
Votre Coach Minceur & Bien-Être LeBootCamp
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