Comme vous le savez suite à mon dernier post, j’ai passé les deux dernières semaines dans la région du Caucase, en Russie. Pour y aller, ça n’est pas une mince affaire : San Francisco → Paris → Moscou → Mineralnye Vody → Kislovodsk, où nous prendrons un véhicule tout terrain pour nous rendre au camp de base de l’Elbrous.
Dès le départ, ma chance légendaire de type Loi de Murphy, a frappé : mes bagages (et donc TOUT MON ÉQUIPEMENT) sont perdus quelque part dans l’aéroport de Moscou. Typique. J’arrive à mon petit hôtel de Kislovodsk vers les 3h du matin avec rien d’autre que les vêtements que je porte. Je m’en sors toujours, donc les bagages arrivent 24h plus tard.
Je retrouve ma guide, Ksenia à midi pour faire connaissance puis une vérification équipement. Je vous avoue humblement que j’étais sceptique au début : une petite nana blonde avec des mèches roses… pas l’image typique de la guide super forte qui peut me conduire à travers les crevasses et me porter si jamais quelque chose venait à m’arriver. Mais bien évidemment, cette réaction n’était que le fruit de mes vieux préjugés d’enfance : les hommes sont meilleurs que les femmes ! Ce préjudice s’est vite effacé et on s’est très bien entendu tout de suite. J’étais super excitée à l’idée de partir faire cette ascension avec Ksenia. Ce petit bout de femme a fait le Lenin Peak le mois précédent (7134 m tout de même) et pour se reposer avant l’Elbrus… elle est allée faire le Mont Blanc !
Mais avant de rentrer dans les détails de mon ascension, parlons préparation
La préparation est très importante. Je parle d’équipement, mais aussi d’entraînement mental et physique. On ne se lance pas à l’assaut d’un des 8 sommets mythiques en tongs, avec un mini sac-à-dos et sans entraînement car voilà la recette pour un désastre en montagne, Et même avec tout l’entraînement du monde, vous n’avez jamais aucune garantie d’atteindre le sommet !
À titre personnel, je m’entraîne toute l’année pour la montagne et pour mon corps, tout simplement. Car un corps s’use que si on ne l’utilise pas (c’est comme la mémoire). Comme vous le savez, en mars je suis allée faire un entraînement hivernal extrême et il y a deux mois, je me suis fait plaisir sur la face est du Mt. Whitney. Mais cela ne suffit pas : j’ai ajouté des entraînements spécifiques pour l’alpinisme, notamment ceux créés par Scott Johnston de Uphill Athlete. J’en ai suivi 60-70% selon mon emploi du temps. Et j’y ai ajouté mes propres programmes de renforcement : LeBodyChallenge, LeBikiniChallenge et le nouveau Corps Parfait. Et chaque jour, je me débrouille pour marcher au moins 10 km (je passe tous mes coups de fil dans la rue). #TeamNoExcuse
Bien sûr, il y a des fois où je pourrais me trouver toutes les excuses de la planète : débordée, pas le temps, mal ici ou là, mauvaise météo, pas le bon endroit, il fait froid, il fait nuit, je ne suis pas seule, ça embête les autres, etc… Mais il faut apprendre à poubelliser ces excuses et à se bouger.
Ma guide a été impressionnée par mon niveau de préparation, d’entraînement et d’équipement. Une belle validation pour tous mes efforts ! Comme vous le voyez, la préparation est une composante très sérieuse de toute ascension. On peut improviser une journée à la plage, mais on n’improvise pas une expédition !
Et maintenant, je vous raconte tout !
Nous avons quitté la petite ville de Kislovodsk en 4×4 pour le Camp de Base à 2500m. Nous traversons des paysages à couper le souffle, le Caucase est décidément une région bien belle. J’ai envie de m’arrêter à chaque virage pour prendre des photos. Des routes à flanc de coteaux, des virages sans visibilité, et le passage d’une rivière bien chargée et rapide donne le ton : nous n’allons pas faire une petite rando du dimanche !
L’arrivée au Camp de Base est comme un retour à la maison. Mon cœur bat plus vite, mon souffle devient plus court, mon adrénaline augmente et mes endorphines explosent. Je suis heureuse, je nage dans le bonheur. Je ne sais pas ce qui va se passer dans les prochains jours mais je me sens super bien.
Après un petit snack rapide, nous démarrons notre première balade d’acclimatation. Trois heures seulement à 2500m, rien de bien difficile. Seulement voilà, avec mes 11 heures de décalage horaire et 4h de sommeil sur les deux dernières nuits, ce petit test me paraît bien dur : j’en ai le souffle court et les jambes coupées. Amusant : avec tous mes essayages et re-tests de dernière minute, j’en ai oublié de remettre les semelles dans mes chaussures de rando. Et bien : zéro ampoule, pas de douleur, rien. Comme quoi…les semelles sur-mesure (voire les semelles tout court) étaient loin d’être indispensables !
Le jour suivant, nous nous embarquons dans une rando vers le Camp Supérieur (High Camp) situé à 3800 m. J’en profite pour y transporter mes bottes d’ascension, cela fera toujours ça de moins à porter demain. Plusieurs heures sur des sentiers raides, on sent le taux d’oxygène descendre progressivement, on voit des paysages sublimes et des vues à couper le souffle. C’est beau. Je suis au paradis.
Pour compléter notre acclimatation, nous restons à 3800 m deux heures, juste le temps de faire un petit tour et de déguster le lunch. Nous redescendons au Camp de Base. Je me sens en pleine forme. Il semble bien que l’entraînement porte ses fruits. Merci à Stephanie, ma “gym buddy”, qui s’est jointe à moi les jours où son soutien était essentiel.
Après un dîner local préparé par une babushka aux cheveux jaunes, au dodo ! Les russes adorent le sarrasin, il y en a partout ! Je vais contacter mon agent et lui proposer d’envoyer mon livre sur le sarrasin à des éditeurs russes !
Le lendemain, je refais mon sac-à-dos, en éliminant impitoyablement tout ce qui est superflu et que je laisserai au Camp de Base : deuxième paire de chaussures, vêtements en trop, pantalon imperméable, etc…
J’ai pris deux grandes décisions pendant la nuit :
-1- je vais me passer de Diamox®, le fameux médicament anti-mal aigu des montagnes (MAM). Je vais laisser mon corps gérer tout seul et ne rien utiliser pour cacher les potentiels symptômes du mal de l’altitude.
-2- je vais tout porter toute seule, pas de porteur pour Valou. 100% des gens que nous croiserons ont choisi la voie “porteur”. Mais pas moi. Je veux être en vraie autonomie et être capable de transporter mon matériel sans aide extérieure. Cela rend la montée vers le High Camp plus difficile et plus lente (19kg sur le dos, c’est pas rien) mais on est là pour vivre la vraie expérience, pas la version édulcorée.
À mi-chemin, quand Ksenia m’informe de l’existence de labyrinthes “magiques”, dont le but est d’aider à communier avec la montagne et à méditer, je ne peux pas résister. Nous posons nos sacs au bord du chemin et ajoutons 1h30 et une belle grimpette à notre itinéraire déjà bien coton. Après cette pause méditative, nous reprenons notre chemin. Au pied d’un à-pic sympathique, nous tombons nez-à-nez avec un russe super fit habillé en camouflage, tente camouflage et équipement militaire qui nous informe avoir tenté et raté l’ascension pour cause de météo violente, pour preuve ? Son nez brûlé. Avec un grand sourire, il nous propose de nous arrêter, de partager son café (pas pour moi, il est d’ailleurs super embêté de ne pas avoir de thé pour la française) et ses rations militaires, que oui ! j’ai trouvé super bonnes !
Nous repartons le sourire aux lèvres et en accélérant la cadence car le mauvais temps arrive et il nous faut traverser le “champs de lune” avant que l’orage nous rattrape (les pierres contiennent des minerais qui attireraient la foudre). Je marche à toute vitesse, enfin aussi vite que mon énorme sac me le permet. À l’arrivée de cette journée intense, un déjeuner rapide à 3800m, repos et déballage de l’équipement, puis dîner et un dodo bien mérité. Pas de douche, on n’est pas au Four Seasons ! Demain sera la grande rando d’acclimatation.
Et justement, un de mes plus grands défis démarre le lendemain…..avec des ampoules énormes (je ne parle pas de l’ampoulette du dimanche). En effet, quelques semaines avant mon départ, mes nouvelles Scarpa Phantom 6000 (chaussures de haute-montagne) sont arrivées défectueuses : la fermeture éclair était cassée (on croit rêver, en effet, si la fermeture se casse à 5000 m, je ne donne pas cher de mes orteils). Pour des chaussures à 850€, ils pourraient faire un effort ! Bref, entre le retour et le renvoi….je ne les ai reçues que 3 jours avant le départ, ce qui ne m’a pas laissé le temps de les “casser”. Normalement, cela ne devrait pas poser de problème car ces chaussures sont de vrais chaussons mais…..
J’ai démarré la marche d’acclimatation de 3800 m à 4700 m (“Lenz Rock”) en pleine forme. Nous avons commencé sans crampons pour mieux nous habituer à la sensation de glisse potentielle. Après une heure de grimpe dans la neige sur une pente plutôt raide, j’ai commencé à ressentir des brûlures sur mes talons. J’ai ignoré la douleur en me disant qu’il ne s’agissait que d’échauffement et j’ai continué à grimper pendant 2h30. À la fin, chaque pas était douloureux mais je n’ai pas voulu faire demi-tour car l’acclimatation est tellement importante. À Lenz Rock, nous avons passé un peu de temps pour parfaire l’acclimatation en faisant des self-arrests (on se laisse glisser et on s’arrête grâce à son piolet). Quand je suis redescendue et revenue au camp, j’ai découvert d’énormes ampoules de 1 à 2 cm de diamètre, dont une qui saignait sympathiquement.
Malgré la douleur, j’étais ravie car j’ai rallié l’objectif en 3h30 contre 4-5h pour la moyenne des grimpeurs. Merci l’entraînement !
Le lendemain fut la journée de repos, après laquelle nous sommes nous sommes levées à minuit et demi pour un départ à 2h du matin. Mes ampoules étaient tellement douloureuses même sans chaussettes ou chaussures que j’ai pendant un temps, failli abandonner. Mais, j’ai décidé que je m’étais trop investie pour reculer. J’ai donc couvert les ampoules avec des Compeed, ajouté une couche de moleskine, utilisé un sparadrap qui collerait les ailes d’un avion et enfilé chaussettes, chaussons et chaussures. Chaque mouvement était douloureux et j’ai beaucoup juré (en français heureusement !). Disons-le tout net, chaque pas fut un coup de couteau dans le talon.
On me demande comment j’ai trouvé la motivation. Dans ce cas particulier, j’ai pensé à mon grand-père, résistant, torturé par les nazis et qui n’a rien dit sous la torture. Alors me suis-je dit “ce ne sont pas des ampoules aussi douloureuses soient-elles qui vont t’arrêter !”. Et j’ai décidé d’aller le plus loin possible en son honneur et en l’honneur de toutes les personnes sur terre qui souffrent au main de l’Homme ou bien qui sont handicapées et qui n’ont pas la chance de pouvoir poursuivre leur rêve comme moi.
ps : chacun trouve sa motivation où il veut. On ne doit pas juger.
Après deux heures d’ascension dans le noir total (pas de lune vraiment) à la lumière de nos lampes frontales en direction de notre premier point de repère à 4200m, nous rencontrons un homme et son guide qui redescendent, il est victime d’hallucinations, un des symptômes du mal aigu des montagnes. Nous continuons, puis nous tombons sur une cordée entière de 5 personnes qui redescendent car elles ne sentent pas la force de poursuivre. Ces rencontres sont soit mauvaises pour le moral (voir tout le monde redescendre quand tu galères à monter peut avoir cet effet) ou au contraire excellentes pour le moral car après tout, moi je continue et j’ai la pêche !
Après 3h dans la nuit et le vent non stop, nous atteignons le premier point de repère où le vent devient plus violent, soulève des tourbillons de neige qui nous aveuglent et pénètre sous les lunettes. Le soleil s’est levé, la nature est si belle malgré sa violence. J’ai une telle pêche que je n’envisage pas d’arrêter.
Nous poursuivons à la vitesse d’un escargot en hibernation (donc pas très rapide !) et atteignons après 9h l’altitude de 5000m où l’air se fait de plus en plus rare. C’est à cette altitude, au milieu d’un champs de crevasses que nous rencontrons 3 autres grimpeurs qui ont fait demi-tour (une malade et deux qui l’escortent). Nous ne nous arrêtons pas (d’ailleurs à cause du froid et de la tempête, je ne fais pas assez de pauses pour manger et boire, ce qui n’est pas bien du tout !) et 200m plus loin (c’est à dire une heure de marche), nous tombons sur Andreï, guide de cordée qui a fait demi-tour pour cause de vents trop violents. En effet, ils atteignent 50km/h ce qui rend l’utilisation des cordes fixes dangereuse.
Malgré tout cela, après discussion avec Ksenia, et parce que je ne suis pas du tout crevée ni ne souffre du mal des montagnes, nous décidons de nous donner 2h de plus (en gros, 400 m) pour voir si les conditions vont changer. Nous voyons au loin des gens qui arrivent de la face Sud (bien plus facile) et qui font demi-tour avant d’atteindre le sommet.
Les vents deviennent plus forts, le froid plus pinçant, les lèvres super sèches (la flemme d’enlever les mouffles bien chaudes pour mettre du stick).
Nous sommes à 200m du sommet. Oui 200 mètres, à 5416m plus précisément (attention sur la vidéo, il est indiqué 5250 mais c’est parce que mon GPS était mal étalonné). Nous devons nous rendre à l’évidence, il n’est plus possible d’utiliser les cordes fixes sans risque. Le vent est trop fort. Nous pourrions tenter notre chance et voir si le destin est avec nous ou bien nous pouvons prendre la sage décision qui consiste à faire demi-tour.
Et c’est là que je réalise que même si je serais ravie de poser le pied sur le “vrai” sommet à 200 mètres de là, pour finir, je suis vraiment venue ici pour l’aventure, le plaisir du dépassement et le voyage. Pas le sommet. Et si ces conditions météos impliquent de perdre des orteils, des doigts ou autres problèmes plus grave et bien je prends la décision qui s’impose qui est de redescendre avant que la tempête ne nous engouffre.
C’est un moment et une décision dont je suis fière, très fière : avoir assez d’humilité et de force intérieure pour ne pas laisser l’ego m’influencer….pour laisser filer un sommet qui nous nargue à 200 mètres.
Ma guide, Ksenia, fut d’un très grand soutien et une super coach car à ce moment elle n’arrêtait pas de répéter “Je suis fière de toi”.
Je suis ravie de cette décision car nous avons rencontré une cordée de 5 hollandais, super sportifs, qui avaient décidé de camper à 4700m pour raccourcir leur ascension du lendemain. Ils se sont retrouvés dans la tempête terrible qui a duré 24h, qui a arraché deux de leurs tentes pendant la nuit, les a secoués à coup de foudre très proche et a rendu toute ascension impossible le matin.
Nous sommes finalement sorties des vents violents à 4500m : le ciel est bleu, la vue est superbe, et étrangement j’ai une tonne d’énergie. J’aurais tellement pu monter les 200 m restants. Mais la montagne se respecte et on s’incline devant sa force.
Nous sommes rapidement redescendues à 3800m. J’avais tellement peur de voir l’étendue des dégâts côté talons qu’il m’a fallu 30 minutes pour me décider à enlever les chaussures, les chaussons, les chaussettes…….et retirer les pansements….qui s’étaient collés à la peau…j’ai donc arraché beaucoup de tissus, tout cela s’est mis à saigner…..douleurs et jurons au programme. Et pour info, “aïe” se dit aussi “aïe” en russe 🙂
Après une nuit assez courte à cause des douleurs, je me suis levée et mise en chasse d’un pansement de fortune. J’ai décidé (suite à un conseil sur une de mes instastories – merci), d’utiliser une serviette hygiénique laissée par une grimpeuse d’avant, de la couper en 3 et d’en faire un super pansement tout doux. Excellente idée car les plaies n’ont pas collé !
Descente jusqu’au camp de base à 2500m. Comme chaque pas faisait mal et que le terrain était très glissant (nous nous sommes réveillées post-tempête sous la neige), j’ai pris mon temps, ce qui est excellent au vu des paysages grandioses qui nous entourent. Un thé au camp de base, et zou ! nous repartons vers Kislovodsk avec notre petite route à flanc de coteau.
J’ai passé mes deux derniers jours dans cette petite ville en compagnie de super Ksenia qui m’a emmenée dans des endroits hors du commun : un marché gigantesque où tous les agriculteurs locaux apportent leurs productions. J’y ai goûté des baies sauvages dont pour certaines, je ne savais même pas qu’elles étaient comestibles, des fromages délicieux et des produits typiquement locaux (je n’ose pas vous dire ce que j’ai mangé sans le savoir !).
Pour mon dernier jour, Ksenia m’a emmenée dans un centre thermal à 40km de notre petite ville. Ces bains, chargés en minéraux, m’ont fait un bien fou. D’une propreté impressionnante et assez originaux : tableaux de plage superbes avec complexe industriel qui dépasse derrière, cet endroit très typique valait bien le détour.
Un peu de shopping local et un dîner au “5642” (nom bien adapté vu qu’il s’agit de l’altitude de l’Elbrus) et hop, l’aventure est finie ou presque.
Puisque je mentionne Ksenia non stop, mon billet ne serait pas complet si je ne vous parlais d’elle un peu plus en détail. Au fil des années, j’ai pu côtoyer de nombreux guides dans des pays différents et je peux vous dire, sans équivoque, que Ksenia est la meilleure des guides que j’ai jamais pu utiliser. Je classe les guides en plusieurs catégories : le super bon professionnellement mais incapable de bien connecter avec ses clients, le moyen en technique mais super sympa, et celui qui est bon techniquement et super bon en relationnel….et j’ai créé une catégorie rien que pour Ksenia, celle des guides qui sont excellents techniquement, socialement et dont on se fait une amie pour la vie.
À ce propos, je recommande vraiment Ksenia comme guide, mais et aussi Elbrus Tours, avec qui j’ai travaillé.
Tout le monde depuis les bureaux de Moscou aux porteurs et autres personnel sur la montagne, a été adorable avec moi !
Avant de vous laisser partir après ce très long article, une mention spéciale pour mon amour de boule de poil, Holly, un magnifique husky qui peut monter jusqu’au sommet de l’Elbrus et qui m’a laissée me réchauffer les mains dans sa fourrure de nounours.
Enfin, un point très important ! Je n’ai eu absolument aucune douleur aux chevilles. Et si vous me suivez depuis quelque temps sur les réseaux sociaux, vous savez que ces douleurs m’accompagnent depuis ma naissance. Un miracle pour moi, que je dois aux compléments Omega-3 au krill de Oemine que j’ai pris à raison de 4 par jour pendant 10 jours. J’ai négocié 33% de réduction pour vous (code : BOOT) valable sur le site oemine.fr. Certes Oemine est un de mes sponsors pour l’ascension mais vous me connaissez, quand je dis du bien d’un produit c’est que c’est vrai ! Je continue d’ailleurs ma cure, en réduisant les doses de moitié (1 x 2 par jour).
Bon et bien, me voilà officiellement de retour du Mt Elbrous et cela veut dire que je pense déjà au prochain sommet……je vous ai négocié des conditions canon (50% de réduction, soit à prix coûtant) avec Elbrus Tour pour un départ en février 2019. Il y a 7 places…..à suivre donc…Dites-moi si vous êtes intéresse(e) et je vous envois mon programme fitness de préparation !
À tout vite
Valerie Orsoni
Votre Coach Minceur & Bien-Être LeBootCamp
ps: votre premier mois de coaching gratuit en ce moment avec le code CORPSPARFAIT !
2 commentaires
Cette force que tu as !! Merci de nous faire partager ton aventure!!
Je t’ai suivi tout au long de ton aventure en Russie et me suis régalée ! Quelle aventurière ! Bravo encore et merci pour ce récit.