Je reviens tout juste d’une expédition au Népal. Sans annoncer préalablement le sommet que je m’apprêtais à gravir, cette aventure constituait un défi personnel pour lequel je désirais m’affranchir de toute pression extérieure : qu’elle vienne de ma famille, de mes amis ou de ma communauté.
En effet, bien que le soutien soit généralement bénéfique, il peut parfois se révéler étouffant. On se sent alors investi d’une responsabilité envers ceux qui nous encouragent, cherchant à les satisfaire et à ne pas les décevoir, alors que l’essence même de ce défi ambitieux devrait être le désir intrinsèque de se surpasser, pour soi-même.
Sans oublier les voix discordantes, celles qui ne manquent pas de vous décourager : “c’est trop risqué”, “tu devrais y renoncer”, et ainsi de suite…
Arrivé au pied de la montagne, le chemin à suivre est clair : monter, sans relâche, gravir les marches sans discontinuer, repousser sans cesse ses limites.
C’est précisément ce que j’ai entrepris lors de cette dernière ascension. Après des mois d’entraînement intensif, je me suis lancée à l’assaut du sommet.
Pourtant, une série de petits détails a fini par me convaincre de rebrousser chemin, de faire demi-tour et de redescendre.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est souvent bien plus difficile de prendre la décision de faire demi-tour que de persévérer. Le stigmate de la faiblesse associé à cet acte est tenace. En montagne, entre les sponsors, les amis, les journalistes, la famille, les détracteurs, la communauté, la pression est accablante. Sans parler de ceux qui visent l’exploit et n’ont pas la possibilité de rebrousser chemin.
Dans mon cas, la véritable force s’est exprimée à 6100 mètres d’altitude, lorsque j’ai décidé : “Je ne le sens plus, je vais faire demi-tour”. Cette accumulation de petits détails, combinée à une superstition nouvelle pour moi en montagne, a eu raison de ma détermination à atteindre le sommet, mais a engendré une nouvelle résolution : redescendre en toute sécurité pour affronter ce magnifique sommet, pourtant très technique, une autre fois.
Je n’ai pas ressenti de culpabilité, je ne me suis pas dévalorisée, je n’ai pas pensé “tu es trop faible, tu aurais dû continuer”.
Au contraire, je me suis félicitée en me disant : “Bravo, si tu ne le sens pas, écoute ton intuition”. Je suis redescendue de cette montagne, heureuse de cette aventure extraordinaire. Car après tout, le sommet n’est pas tout. Il y a aussi tout le cheminement, ces jours voire ces semaines de marche qui nous mènent lentement mais sûrement vers le camp de base, les rencontres avec des êtres humains exceptionnels et les paysages à couper le souffle.
En fin de compte, la force ne se trouve pas toujours là où on l’attend !
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Valérie Orsoni
Votre Coach Minceur & Bien-Être LeBootCamp
Créatrice de la marque éco-responsable LiliWarrior
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