Et bien me voilà partie sur MON Saint Jacques de Compostelle …voilà la suite de mon billet Mon Saint Jacques de Compostelle….#1
Maintenant que vous savez ce qu’est Saint Jacques de Compostelle et comment le préparer, dans cet article je vais vous raconter ce qu’il s’y passe pendant 😉
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On dort où ?
Au choix : dans sa tente, dans des hangars désaffectés, dans des refuges municipaux, dans des dortoirs (dormitorio en espagnol), dans de petites auberges (albergues du côté espagnol), dans de petits hôtels, ou bed&breakfast.
Ne vous attendez pas à un 5*.
En fait, après 8h sous la flotte et dans le froid, et bien un simple matelas et un toit au-dessus de la tête après une douche (même si le sol avait une propreté douteuse), c’est un 5* !
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On rencontre des gens ?
Oui ! On n’arrête pas ! Surtout avec un âne qui attire toute sorte de commentaires. La beauté est que l’on peut choisir de parler ou pas, de dire son nom ou pas (j’ai, par exemple, croisé au moins 12 fois de Navarrenx à l’Espagne) ce jeune basque/breton dont je ne connais que le prénom, Antony), de marcher plusieurs jours avec des inconnus qui deviennent vite des amis (ou pas).
Je pense notamment à mes amis floridiens Tracy, Britton et Kaegan, une maman avec ses deux ados qui assurent !
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On mange quoi ?
Ce qu’on veut !
On s’arrête dans des petits magasins et on achète quelques provisions pour tenir 24h (on ne sait jamais). On trouve des solutions sans gluten ou sans lactose ou autre.
En tout cas, mon intolérance sévère aux Fodmaps ne m’a pas empêchée de me titiller les papilles. A noter : le chocolat aux noisettes de Roncevaux est à se damner, un comble sur un pèlerinage !
Les tortilla œufs/pommes de terre en Espagne vous tiendront bien au corps donc un meilleur choix que la barre énergétique.
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Et le côté beauté alors ?
On peut marcher tout en se pouponnant. Enfin, ne le dites pas à papa, mais j’avais embarqué des masques unidoses pour mettre le soir après une journée dans le vent, des petits shampoings et après-shampoings, un spray d’eau de rose (mini taille), ma phloretin et surtout un super écran total pour le côté espagnol. Et puis quelques lingettes aussi. Bien planqués au fond de mon sac, un gloss, un mascara et un crayon noir. Chut je vous dis !
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Et si on a mal partout, on fait comment ?
On met un pied devant l’autre. Ce qui, pour moi qui souffre des chevilles, notamment d’une opérée il y a 4 ans, fut parfois un effort incessant pendant 8h, sous la pluie, dans le froid et le brouillard.
Cela nous permet de nous recentrer, de nous évader, de nous renforcer. On souffre, on se dépasse, on existe, comme on dit en anglais “mind over matter”, ou “l’esprit plus fort que la matière”.
Bon ok, je l’avoue, j’ai aussi pris des anti-inflammatoires quand la douleur était trop intense. Je ne suis pas maso non plus !
Allez, je vous laisse, je continue MON Chemin :)…la suite dans le billet qui sera publié demain !
Namaste
Valérie Orsoni
Votre Coach Minceur & Fitness
1 commentaire
bravo et jolie description