De nouvelles recherches, dirigées par l’École de Médecine de Yale et basées sur un modèle mathématique développé par un mathématicien de l’Université de l’Utah, indiquent qu’il est possible de retarder l’apparition de la ménopause, peut-être indéfiniment, en réimplantant dans le corps de la femme son propre tissu ovarien préalablement prélevé.
« Pour la première fois dans l’histoire de la médecine, nous avons la capacité de potentiellement retarder la ménopause », a assuré Kutluk Oktay, médecin éminent, professeur d’obstétrique, de gynécologie et de sciences de la reproduction et biologiste des ovaires à la Yale School of Medicine dans un communiqué.
En utilisant les données de centaines de procédures antérieures de cryoconservation et de transplantation ovarienne, les chercheurs sont parvenus à mettre au point ce modèle mathématique qui pourrait potentiellement retarder la ménopause dans diverses circonstances chez les femmes en bonne santé. « Au cours des dernières années, nous avons développé des modèles mathématiques sur la façon dont les ovaires vieillissent et sur ce qui déclenche la ménopause », a expliqué Sean Lawley, mathématicien d’University of Utah. Et de compléter : « C’était extrêmement excitant lorsqu’il a contacté notre groupe pour voir si notre modèle pouvait être utilisé pour explorer si cette procédure pouvait être utilisée pour retarder la ménopause ».
À partir de quatre éléments – l’âge de la patiente au moment où le tissu a été préservé, le pourcentage du tissu ovarien prélevé, le pourcentage de follicules présents et le nombre de procédures de remplacement au cours de la vie – cette calculatrice en ligne permettrait de déterminer de combien d’années la ménopause de la femme serait retardée grâce à la cryoconservation des tissus ovariens. « Plus la personne est jeune, plus elle a d’œufs et plus la qualité de ces œufs est élevée », soulignent les auteurs.
Un prélèvement précis
D’après les données, plus la femme est jeune au moment de la préservation des tissus, plus sa ménopause serait retardée, « d’une durée médiane de 19,4 ans pour une femme de 21 ans à 3,4 ans pour un quadragénaire. Cela suppose un seul remplacement où 25 % du cortex est retiré et 80 % des follicules survivent ». Et les auteurs concluent : « La ménopause serait encore retardée si tous les tissus n’étaient pas restitués en une seule opération, mais étaient restitués à la patiente par fractions avec de multiples remplacements de tissus, chacun se produisant juste avant que la femme n’atteigne la ménopause ».
Le modèle prend en compte les femmes âgées de 21 à 40 ans. Au-delà de 40 ans, les données montrent qu’il est peu probable que la procédure retarde la ménopause pour une femme ayant une réserve d’ovules moyenne, mais cela peut changer avec le développement de méthodes de congélation et de transplantation plus efficaces.
Autre information, ce modèle donne également un aperçu de la quantité idéale de tissu ovarien à collecter. En effet, l’ablation d’une trop grande quantité de tissus peut entraîner une ménopause précoce
Voilà une étude dont les applications pourraient donc changer la donne pour les femmes des décennies futures !
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Valérie Orsoni
Votre Coach Minceur & Bien-Être LeBootCamp
Créatrice de la marque éco-responsable LiliWarrior
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