Je lis un nouveau magazine et tout à coup je sursaute, voilà encore un article qui établi un lien entre les graisses saturées contenues dans la viande et le fromage et les maladies cardiovasculaires… Attention, il n’est pas question ici de vous pousser à une consommation excessive de ces deux aliments qui, d’ailleurs, sont peu présents dans mon programme minceur & bien-être LeBootCamp (pour d’autres raisons que je développe largement dans ma méthode). Mais nous ne pouvons continuer d’affirmer qu’il y aurait un
La diabolisation des graisses saturées
Il est établi depuis de nombreuses années que les acides gras polyinsaturés, les fameuses graisses insaturées (vous les connaissez aussi sous le nom de Oméga 3, Oméga 6), que notre corps ne sait fabriquer lui-même, sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. On trouve ces graisses dans les végétaux (huiles végétales, fruits oléagineux, avocat) et les poissons gras, et c’est d’ailleurs pour cela que ces produits sont largement recommandés dans mon programme LeBootCamp.
Pour les graisses saturées en revanche, (présentes dans la viande rouge, les produits laitiers ou certaines huiles végétales) et que notre corps sait déjà fabriquer, tous les médecins, diététiciens et nutritionnistes étaient formels : ils sont à éviter car ils font grimper le taux de cholestérol et exposent davantage aux maladies cardiaques. Une étude a particulièrement appuyé cette thèse, celle d’Ancel Keys, menée dans les années 60, sur les habitudes alimentaires dans sept pays différents. Cette étude établissait globalement un lien entre graisses saturées, maladies coronaires et problème de cholestérol… Seulement, en analysant de plus près chaque pays, la France par exemple (grande consommatrice de graisses et de graisses saturées mais peu de maladies cardiovasculaires), cette corrélation disparaissait… voilà ce qui a poussé les chercheurs à changer leur angle de recherche.
En 2010 des équipes de scientifiques, de Cambridge et de Harvard, mettent fin à la diabolisation des graisses saturées. Leurs études concluent toutes que nous nous trompons de cible en accusant ces graisses de provoquer des maladies cardiovasculaires ! Il faut se rendre à l’évidence : la consommation de gras n’est pas un facteur prédictif de la survenue de ce type de maladie.
Tout est une question d’équilibre, ils ne faut pas nécessairement les supprimer définitivement de notre assiette. Les recommandations sont de 10 à 12% des calories sous forme de graisses saturées.
Attention aux acides gras trans
En revanche ces études enfoncent le clou pour les acides gras trans. On constate qu’il y a environ 16% de risque en plus pour le cœur chez les gros consommateurs de ces graisses (on les retrouve dans certaines margarines, plats préparés, biscuits, viennoiseries…).
Gare aux sucres ajoutés !
Les médecins ont longtemps encouragé la consommation de glucides (comme les pâtes, le pain, les céréales en général…) et l’exclusion des graisses saturées. Et c’était loin d’être une bonne idée ! Plus on consomme de sucre ajouté, plus le risque de maladie cardiovasculaire augmente. Méfions nous donc plus particulièrement de ces sucres contenus dans les boissons, produits laitiers, pâtisseries ou autres. Je vous referai bien sûr un autre article à ce sujet 🙂 Sans oublier que sans gras l’appétit est plus élevé. La consommation de graisses réduit l’appétit grâce aux papilles spécialisées dans la détection du gras etc.
Également, l’abus de sucre pur, le saccharose, est responsable de la prise de poids. Voilà pourquoi dans mon programme minceur je fais la part belle aux aliments riches en graisses comme les oléagineux, le poisson, l’avocat, les huiles végétales et ma chouchou du moment : l’huile vierge de noix de coco.
Vous allez l’a-do-rer !
Bon appétit !
Valérie Orsoni
Votre Coach Minceur & Bien-être